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Actualités La Pause Philo

La panthère des neiges

 

 Sylvain Tesson . L’Affût. Les vertus d’une patience active.

 

L’art de l’affût se résume en trois mots : la discrétion, la patience, le fait de voir (mais on risque d’attendre longtemps avant une éventuelle apparition) sans être vu.

 

La patience est indispensable dans la gestion privée, sanitaire et collective de la maladie en général.

Avec une MHR ou d’autres affections durables qui rétrécissent les possibilités de la vie, on devient par la force des choses  imprégné de cette constante certes toujours variable et cette prise de conscience nous aide à décider en lien avec une équipe médicale et associative , des gestes thérapeutiques adaptés en fonction du souci rencontré.

J.Wittemberg

Sylvain Tesson La panthère des neiges (Renaudot 2019)

Le livre s’inspire d’un voyage au Tibet avec le photographe Vincent Munier.

« Chercher la beauté en mouvement. Eloge de la nature sauvage et de la beauté. Il peut parfois ne rien se passer des heures durant, sinon l’observation d’une nature impassible et grandiose. Sur place, j’ai appris l’immobilité, le silence, la patience, l’espoir. Face à notre société du tout tout de suite, on parvient à croire au peut-être rien jamais. La panthère surgirait  quand les dieux –le nom poli du hasard- jugeraient  l ‘instant propice. L’affût était une prière. Les photos de Munier appartenaient à l’art, pas à la mathématique. L’aménagement du territoire est le nom de la dévastation des espaces par la technostructure.

Le mouvement féconde l’inspiration. Le mouvement triomphe du froid.

L’instinct et la raison. Nous sommes de la nature, nous ne varions pas, nous sommes d’ici et de toujours. Vous êtes de la culture, plastiques et instables, vous innovez sans cesse, où vous dirigez-vous ? L’homme souffre de son indétermination génétique (nous sommes encombrés de trop d’instincts contradictoires) : le prix à payer était l’indécision. Nos gènes ne nous imposant rien, il nous restait à choisir entre tous les possibles offerts à notre volonté. La bête est souveraine en son adaptation parce que dénuée d’envie de se trouver ailleurs. Pour apprécier la beauté des  formes, il faut une éducation de l’œil qui reçoit l’image de pleine face. L’œil capte un scintillement. La vie est vivable si le péril est ignoré.

L’affût était un mode opératoire, il fallait en faire un style de vie.  L’idée de la panthère nous envahissait : un être vous obsède, il apparait partout. La fulgurance, cette tactique du déchaînement et de l’imprévisibilité. Chaque animal selon Aristote réalise sa part de vie et de beauté ; il définissait ainsi toute conduite sauvage. L’affût, une forme d’action laissant libre voie aux pensées et à l’espoir ?

Nous sommes huit milliards d’humains asservissant la nature avec passion. Foi révolutionnaire, espérance messianique, arraisonnement technologique. Toute source ignore de quoi elle est capable. La patience aide à aimer le monde avant de prétendre le transformer. C’est la révérence de l’homme à ce qui est donné. L’affût est une ligne de conduite.

Il m’arrive de ne pas faire la photo. L’émotion est trop forte, je ne veux pas la ternir avec un appareil, un artifice, une barrière. Ma religion est dans la nature »

 

EXTRAITS de Sylvain TESSON La panthère des neiges Prix Renaudot 2019 ,Gallimard 2019;Folio Juin 2021.

 L’AFH Nord Pas-de-Calais vous présente Mr Jacques Wittemberg Hémophile A sévère, âgé de 72 ans, ancien professeur de philosophie en classes terminales, Jacques, adhérent de l’AFH de longue date et membre du Bureau du comité Nord Pas-de-Calais, nous propose, sur la base de son expérience et au contact de l’évolution singulière du monde, des perspectives philosophiques à vivre et à penser, vouées à être utiles à toutes les personnes malades ou en situation de handicap et à leur famille et même à toute personne humaine en général pouvant rencontrer l’épreuve de la maladie, ne serait-ce que temporairement. A bientôt sur le site du comité pour la suite de cette promenade philosophique ! https://afhnordpasdecalais.assoconnect.com 

Avoir de la considération pour quelqu’un

c’est non seulement lui manifester des égards,

mais c’est aussi le regarder vraiment, avec attention,

le reconnaître à la fois comme autre

-donc respecter sa différence-

et comme une part de soi,

un alter ego* en somme.

J’aime la sonorité de ce mot,

le fait que l’on entende la sidération

que la rencontre avec l’autre

peut provoquer.

Dans la considération se mêlent donc le geste

de « se pencher sur »

et celui de « s’élever vers »,

un balancement entre les hauteurs du ciel

et la trivialité de la condition humaine

Leïla Slimani Extrait du Propos recueilli par Laëtitia Favro Lire Le Magazine Littéraire – Mars 2021

Un alter ego* = un autre soi-même

 

Née au Maroc, Leïla Slimani suivra son éducation au lycée français Descartes à Rabat. Elle part après le bac (1999) suivre des études littéraires à Paris au lycée Fénelon avant d’obtenir un diplôme en sciences politiques à l’IEP. Passionnée de théâtre, elle se tourne ensuite vers les médias en poursuivant des études à L’École supérieure de commerce de Paris. Elle devient une auteure engagée pour les femmes. Grande admiratrice de Simone Veil et influencée par des écrivaines féministes telles que Simone de Beauvoir et Virginia Woolf, Leïla Slimani utilise sa plume aiguisée pour défendre la dignité des femmes. Ses derniers livres : -Le Pays des autres (2020)-Le Parfum des fleurs la nuit (2021)-Regardez-nous danser (2022)

Véritable ambassadrice du français, elle met aujourd’hui sa popularité au service de la promotion de la langue de Molière. En 2020, elle commence l’écriture d’une trilogie littéraire Le Pays des autres. A travers l’écriture de cette fiction, Leila Slimani espère en apprendre davantage sur son histoire familiale, à la fois française et marocaine, dont elle dit connaître peu de choses à cause des silences liés à la guerre. Au-delà de la famille, l’écriture est aussi le moyen de réfléchir sur sa position. En témoigne Le Parfum des fleurs la nuit où l’autrice mène une réflexion philosophique sur ce qu’est la création littéraire. 

 

Nous vivons une époque durablement tourmentée et à fort pouvoir anxiogène, et c’est difficile à des degrés divers pour tout le monde.

D’où l’ intérêt d’être attentif plus que jamais alors à ce qui peut nous aider, nous sauvegarder, nous sauver, nous protéger au quotidien, nous émanciper, nous encourager, nous faire se rencontrer.

Avoir de la considération pour l’autre, et d’abord pour soi. Savoir s’aimer un peu soi-même pour pouvoir aimer les autres. Ne jamais consentir à ce qui nous abîme.

Jacques Wittemberg

Une interrogation, contactez AFH Infos service au 01.45.67.77.67
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